La théorie du salaire d'efficience

La théorie du salaire d'efficience

Quel est le lien entre "recrutement", "Joe biden" et "les politiques de salaire" au sein des entreprises ? 

Dans le métier du conseil en recrutement, on est souvent confronté aux problématiques relatives à la loi de l'offre et de la demande sur un marché du travail spécifique.

Cela peut devenir un vrai problème lorsque l'entreprise pour laquelle on recrute n'est pas très attractive en terme de salaire, ou se positionne légèrement au-dessus de la concurrence pour un profil déterminé.

Des salaires à 3 ou 5 k€ au-dessus de la moyenne ne régleront certainement pas les coûts liés :

- aux difficultés à recruter

- au turn-over

- au manque d'implication dans le travail

Et si la meilleure stratégie pour réduire l’ensemble des coûts était d'opter pour une politique de rémunération bien au-dessus de ses concurrents ?

 

C’est ce qu’avance Janet Yellen, prix nobel d’économie en 2001 et actuellement pressentie pour devenir secrétaire du trésor des Etats-Unis. Mais plus que pour son lien avec Joe Biden, il est important de savoir que cette économiste en collaboration avec G. Akerlof a mis sur pied dans les années 80 la "théorie du salaire d'efficience".

L'idée de salaire d'efficience avance que la productivité d'un travailleur dépend du salaire qui lui est versé. Alors que certain ont proposé de "travailler plus pour gagner plus", ici on vous propose de "gagner plus pour travailler plus". Travailler plus mais aussi et surtout mieux travailler. 

D’autres économistes ont même démontré qu’une rémunération plus élevée favoriserait l'implication et la performance des salariés.

 

D’après nous, tout en maîtrisant bon nombre d’autres facteurs essentiels comme le climat social, la cohésion d’équipe ou encore le process de recrutement et d’intégration, cela permettrait de :

  • Réduire le turn-over
  • Attirer de meilleurs talents qui sauront « faire la différence »
  • Entretenir un meilleur moral au sein des équipes
  • Réduire tout sentiment d’injustice pouvant être provoqué par les récompenses conditionnelles (primes)
  • Ne plus se soucier que du travail

Alors selon vous, augmenter réellement les salaires, c’est un coût ou un investissement permettant d’éviter d’autres surcoût pour l'entreprise ?

 

Et si vous avez besoin d'accompagnement pour revoir et reconstruire votre système de rémunération et de primes, l'équipe d'Immersiv'RH peut vous accompagner sur ces sujets aux forts enjeux. 

 

 


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